Confession

 
La réconciliation – ou confession – est un don que Dieu fait au pécheur pénitent pour le libérer de ses fautes – et non pas forcément de sa culpabilité.
Le péché est toujours un manque d’amour : repli sur soi, jalousie, égoïsme, vol ou colère… C'est toujours une offense à Dieu qui est tout Amour. Dans le sacrement de pénitence et de réconciliation, Dieu nous offre le pardon de nos fautes et le rétablissement dans la fraîcheur du baptême. C'est en quelque sorte un « plongeon dans la Rédemption » : Jésus, vainqueur de la mort par le fait qu'il donne sa vie par amour, nous « revêt » de sa miséricorde. En recevant ce sacrement, nous sommes donc réconciliés avec Dieu, réconciliés avec nos frères et avec l’Église, réconciliés avec nous-mêmes. Nous y trouvons la paix et la sérénité, en même temps que la force de vivre divinement ce que nous sommes incapables de surmonter humainement.
 
Pour recevoir le sacrement de pénitence et de réconciliation :
On peut s’adresser à l’accueil aux heures de permanence des prêtres (lien hypertexte). On peut aussi demander un rendez-vous en s’adressant à l’accueil, ou directement à l’un des prêtres de la paroisse.
 
Prière du pénitent :
Psaume 31 (32)
Heureux l’homme dont la faute est enlevée, *
et le péché remis !
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense
dont l’esprit est sans fraude !
je me taisais et mes forces s’épuisaient
à gémir tout le jour : +
ta main, le jour et la nuit,
pesait sur moi ; *
ma vigueur se desséchait
comme l’herbe en été.
Je t’ai fait connaître ma faute,
je n’ai pas caché mes torts. +
J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés. » *
Et toi, tu as enlevé
l’offense de ma faute.
Ainsi chacun des tiens te priera
aux heures décisives ; *
même les eaux qui débordent
ne peuvent l’atteindre.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse ; *
de chants de délivrance,
tu m’as entouré.
« Je vais t’instruire, te montrer la route à suivre, *
te conseiller, veiller sur toi.
« N’imite pas les mules et les chevaux
qui ne comprennent pas, +
qu’il faut mater par la bride et le mors, *
et rien ne t’arrivera. »
Pour le méchant, douleurs sans nombre ; *
mais l’amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur soit votre joie !
Exultez, hommes justes ! *
Hommes droits, changez votre allégresse !